LE FRELON ASIATIQUE


En hivers, la plupart des individus présents dans un nid de frelons asiatiques meurent. Seules les femelles fondatrices survivent. Un seul nid à la capacité de générer plusieurs centaines de fondatrices. Elles se mettent en hivernage dans des endroits abrités et émergent au début du printemps, vers mi-février, afin de fonder de nouvelles colonies.

UNE MÉTHODE INCONTOURNABLE ET EFFICACE POUR RÉDUIRE LE NOMBRE DE NIDS ET PROTÉGER LES RUCHERS et LES POLLINISATEURS SAUVAGES, LA BIODIVERSITÉ 

POUR RÉDUIRE LE NOMBRE DE NIDS ET PROTÉGER LES RUCHERS – LE PIEGEAGE

La méthode du piégeage de printemps vise à capturer ces fondatrices afin de limiter la multiplication du nombre de nids.
Il est constaté que la présence de pièges de printemps s’accompagne d’une diminution du nombre de nids à leur proximité. Cet effet est d’autant plus fort que le piégeage est répété sur plusieurs printemps successifs.
Détruire les nids est une méthode de lutte incontournable contre le frelon asiatique. Mais elle se heurte à un obstacle majeur : la difficulté de détecter les nids

Nous vous proposons d’installer des pièges dans vos propriétés afin d’enrailler la prolifération du frelon asiatique sur la commune.

 

NIDS PRIMAIRES ET NIDS SECONDAIRES

Le frelon asiatique pourra construire consécutivement deux nids en cours de saison : un nid primaire et un nid secondaire. Le nid primaire est construit par la fondatrice en sortie d’hibernation. Il se situe généralement à faible hauteur, dans des endroits protégés de la pluie.
Si la localisation ne permet pas la croissance du nid, les ouvrières vont créer un nid secondaire pour permettre le déménagement de la colonie, plus haut, dans un arbre par exemple. Le volume d’un nid secondaire peut aller jusqu’à 80 cm de diamètre.|
Les nids primaires sont généralement plus simples à détruire car de taille petite et souvent à portée de main.

Dans quels cas détruire les nids et à qui s’adresser ? 

« si le nid se trouve dans le domaine public, à proximité d’un équipement ou d’un bâtiment public, et/ou qu’il présente un risque pour des personnes sensibles (enfants, personnes allergiques), la mairie a la responsabilité de sa destruction. Elle peut faire appel aux pompiers ou à un désinsectiseur qualifié (obligation de détenir un Certibiocide) ». Sur le domaine privé, c’est au propriétaire de faire appel à un spécialiste, les frais étant parfois totalement ou en partie assurés, selon les cas, par la mairie, la communauté de communes, les syndicats ou groupements d’apiculteurs (GDSA – Groupement de Défense Sanitaire Apicole) ou encore le département. 


Voir le Guide sur le Frelon asiatique: GuideFrelon (PDF)

Construire un piège pour le printemps:

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(article préparé par Evelyne Roibet)

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